Coordination nationale des universités: grève illimitée à partir du 2 février
Coordination nationaleAppel à la
grève illimitée à compter du 2 février en cas de maintien des réformes
(décret sur le statut des enseignants-chercheurs et Masterisation des concours du premier et second degré de l'enseignement):[/b]
PARIS, 22 jan
2009 (AFP) -
La
Coordination nationale des universités a annoncé jeudi appeler à une grève
"illimitée" dans les universités à partir du 2 février si le gouvernement n'a
pas retiré d'ici-là le projet modifiant le statut des enseignants-chercheurs et
la réforme de la formation. "Si le ministère ne retire pas, sans préalable, le
projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs (et) la réforme de la
formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du
second degré, l'Université française se mettra en grève totale, reconductible
ou illimitée le 2 février", selon la motion adoptée à l'unanimité moins trois
voix contre.
En "condamnant" la "politique d'affaiblissement structurel" du supérieur et de
la recherche et "la précarisation des personnels de toutes catégories", cette
Coordination "exige" aussi "le rétablissement des postes supprimés, un plan
pluriannuel de création d'emplois statutaires dans les universités et les
grands organismes de recherche, et soutient toutes les mobilisations en cours".
Elle s'est réunie jeudi en assemblée générale à l'université Paris-I. Selon les
organisateurs, étaient présents des membres de 46 des 85 universités
françaises, des représentants de plusieurs sociétés savantes, d'associations
comme Qualité de la science française (QSF), Sauvons la Recherche (SLR) ou
Sauvons l'Université (SLU) et des chercheurs précaires. Des représentants de
plusieurs syndicats étaient également présents. Quand il a lancé, dans la
matinée, "il faut que l'Université s'arrête le 1er février", le porte-parole de
SLU Jean-Louis Fournel a été vivement applaudi par les quelque 200 personnes
présentes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, préparé par la
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, doit
concrétiser le transfert de la gestion de leurs carrières aux universités. Lors
de l'assemblée générale, ses opposants ont dénoncé les risques que leur soient
imposées davantage d'heures d'enseignement et les possibilités d'arbitraire de
la part des présidents d'universités. Ils veulent en outre que le Conseil
national des universités (CNU) conserve son rôle actuel dans la gestion des
carrières, et jugent de façon générale que leur statut risque de perdre son
caractère national. "Ce qui est historique, c'est l'immense consensus dans
l'Université" contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs, "je n'ai
pas vu ça en 20 ans", a commenté à l'AFP Paolo Tortonese, de Qualité de la
science française (QSF). L'universitaire en veut pour preuve que cette
opposition va des syndicats de gauche Snesup-FSU ou Sud-Education,
traditionnellement revendicatifs, au syndicat AutonomeSup, classé à droite, ou
au collectif Défense de l'université, créé à l'université Paris-II, faculté
traditionnellement de droite. AutonomeSup comme le Snesup ont d'ailleurs aussi
appelé à une grève lundi 26 janvier, tandis que les enseignants-chercheurs
devraient participer en nombre à la grève organisée jeudi 29 janvier, journée
d'actions interprofessionnelle.
http://www.29janvier2009.fr/post/2009/01/23/Coordination-nationale-des-universites%3A-greve-illimitee-a-partir-du-2-fevrier
Autre lien concernant les universités:
http://www.artfacmetz.com/artfacmetzneufblogcom/2009/01/la-grve-dans-le.html
La grève dans les universités Menace de grève dans les universités à partir du 2 février
PARIS, 22 jan 2009 (AFP) - La Coordination nationale des universités a
annoncé jeudi appeler à une grève "illimitée" dans les universités à partir du 2
février si le gouvernement n'a pas retiré d'ici-là le projet modifiant le statut
des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation.
"Si le ministère ne retire pas, sans préalable, le projet de décret sur le
statut des enseignants-chercheurs (et) la réforme de la formation et des
concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré,
l'Université française se mettra en grève totale, reconductible ou illimitée le
2 février", selon la motion adoptée à l'unanimité moins trois voix contre.
En "condamnant" la "politique d'affaiblissement structurel" du supérieur et
de la recherche et "la précarisation des personnels de toutes catégories", cette
Coordination "exige" aussi "le rétablissement des postes supprimés, un plan
pluriannuel de création d'emplois statutaires dans les universités et les grands
organismes de recherche, et soutient toutes les mobilisations en cours".
Elle s'est réunie jeudi en assemblée générale à l'université Paris-I.
Selon les organisateurs, étaient présents des membres de 46 des 85
universités françaises, des représentants de plusieurs sociétés savantes,
d'associations comme Qualité de la science française (QSF), Sauvons la Recherche
(SLR) ou Sauvons l'Université (SLU) et des chercheurs précaires.
Des représentants de plusieurs syndicats étaient également présents.
Quand il a lancé, dans la matinée, "il faut que l'Université s'arrête le 1er
février", le porte-parole de SLU Jean-Louis Fournel a été vivement applaudi par
les quelque 200 personnes présentes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, préparé par la
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, doit
concrétiser le transfert de la gestion de leurs carrières aux universités.
Lors de l'assemblée générale, ses opposants ont dénoncé les risques que leur
soient imposées davantage d'heures d'enseignement et les possibilités
d'arbitraire de la part des présidents d'universités.
Ils veulent en outre que le Conseil national des universités (CNU) conserve
son rôle actuel dans la gestion des carrières, et jugent de façon générale que
leur statut risque de perdre son caractère national.
"Ce qui est historique, c'est l'immense consensus dans l'Université" contre
la réforme du statut des enseignants-chercheurs, "je n'ai pas vu ça en 20 ans",
a commenté à l'AFP Paolo Tortonese, de Qualité de la science française (QSF).
L'universitaire en veut pour preuve que cette opposition va des syndicats de
gauche Snesup-FSU ou Sud-Education, traditionnellement revendicatifs, au
syndicat AutonomeSup, classé à droite, ou au collectif Défense de l'université,
créé à l'université Paris-II, faculté traditionnellement de droite.
AutonomeSup comme le Snesup ont d'ailleurs aussi appelé à une grève lundi 26
janvier, tandis que les enseignants-chercheurs devraient participer en nombre à
la grève organisée jeudi 29 janvier, journée d'actions interprofessionnelle.
La
coordination nationale des universités a réuni le 22 janvier 2009 des
délégués provenant de quarante six universités. Elle a voté les motions
suivantes : ___________
Motion n°1 :
La
coordination nationale des universités, qui rassemble les représentants
de 46 établissements, s'est réunie ce jeudi 22 janvier 2009 à
l'Université Paris 1.
Elle
condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel
de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels
de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des
carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des
suppressions d’emplois. Elle exige le rétablissement des postes
supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans
les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les
mobilisations en cours.
Elle déclare que si le Ministère ne retire pas, sans préalable :
1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré
l’université française se mettra en grève totale, reconductible et illimitée :
le 2 février 2009 l’université s’arrête.
Unanimité moins 3 voix contre*
* chaque université disposait de 2 voix ___________
Motion n°2 :
La
coordination nationale a également voté l’appel immédiat à la rétention
des notes, la non transmission des maquettes de formation des
enseignants du premier et du second cycle et le soutien aux mouvements
de grève qui ont déjà commencé ainsi que l’appel au renforcement de la
mobilisation dans tous les établissements.
___________
Rappel :
Coordination
Nationale des Universités (22/01/08) - Première jeudi 22 janvier à 11h
à l’initiative de la coordination de l’Université Paris 1 Panthéon
Sorbonne qui rassemble des non syndiqués et des représentants de
syndicats CGT, FSE, FSU, SGEN-CFDT, SUD, UNEF, UNSA.
- 220 personnes ont participé à cette première rencontre de la coordination nationale. - Les représentants nationaux de la plupart des syndicats étaient présents. UNIVERSITÉS (46)
Université de Bordeaux 3
Université de Bourgogne
Université de Clermont Ferrand II
Université de Caen
Université d’Evry
Université de Franche-comté
Université du Havre
Université de Lille 1
Université de Lille 2
Université de Lyon 1
Université de Lyon 2
Université de Lyon 3
Université Paris 1
Université Paris 3
Université Paris 4
Université Paris 5
Université Paris 6
Université Paris 7
Université Paris 8
Université Paris 10
Université Paris 11
Université Paris 12
Université Paris 13
Université de Paris Ouest Nanterre
Université du Maine (le Mans)
Université de Marne-la-Vallée Paris-Est
Université Montpellier 3
Université de Nantes
Université d’Orléans
Université de Picardie
Université de Poitiers
Université de Provence
Université de Toulouse 1
Université de Toulouse 2
Université de Toulouse 3
Université de Tours
Université de Rennes 1
Université de Rennes 2
Université de Reims
Université de Rouen
Université de Saint-Étienne
Université de Strasbourg
Université Technologique de Compiègne
Université Versailles St Quentin
EHESS
Ecole Normale Supérieure
ASSOCIATIONS (7)
Collectif pour la Défense de l'Université
Qualité de la Science Française (QSF)
Collectif des enseignants précaires
Défense de l’université (majoritairement juristes)
SAGES (PRAG, professeurs ENSAM et PRCE)
Sauvons l’Université (SLU)
Sauvons la Recherche (SLR)
SOCIETES SAVANTES (3)
Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC)
Sociétés Française des Seiziémistes (SFDES)
Société Française d'Etude du XVIIIe