Et tout compte fait, pourquoi la psycho ?

c'est vrai que toutes vos histoires sont trés touchante, certaines m'ont émue. C'est bizarre qu'on ne se connait pas, pourtant une émotion commune ns lie, la souffrance.
J'ai souvent pensé qu'il faut s'en servir pour trouver une force.
On a fait le choix de la psycho est je l'espère deviendra notre force, notre raison de ns battre face à la vie !
pour allez j'arrête de m'enflammer !
objectif L1 - un seul mot d'ordre étudions !

Seb : désolée pour cet oubli ! Donc oyez oyez, bonnes dames, nous avons des damoiseaux dans la place

Nelhé, Emilie, Sabrina : oui, ce forum est particulièrement "vrai" et cela me surprend aussi. Mais je profite de ces écrits qui sont tellement naturels que je crois presque voir chacun d'entre vous devant moi...

C'est gai de se sentir compris en deux ou trois phrases. Et surtout, de ne pas avoir de "ça va aller" avec une grande tape dans le dos... Des phrases stéréotypées que je déteste et qui sont "vides" de toute émotion ou d'empathie.

Alors qu'ici, c'est tout le contraire...

Gérald : pas la peine de rêver, hein ! Bon, allez, on veut bien faire une exception parce que vous êtes deux courageux... Mais on ne peut pas dire que vous soyez face à une horde hystérique non plus...

Même traitement pour tout le monde, j'ai dit !!!!

Bon bin je me lance à mon tour.

La psycho s'est imposé à moi il y a 11 ans. J'avoue que je ne sais pas pourquoi à l'époque cela m'avait paru si évident. Je m'étais inscrite en reprise d'études, J'avais d'abord fait 1 année de LEA que j'avais arrêté pour pouvoir travailler à temps plein et avoir mon "chez moi". Mais au bout de 3 années d'usine, l'évidence était que je n'étais pas du tout à ma place.

J'ai à nouveau stoppé mes études de psycho cette fois-ci pour mon amoureux de l'époque qui voulait que je parte au plus vite de l'usine (bon moi aussi je voulais partir vite mais j'étais prête à attendre 5 ans ) et bien sûr psycho c'est long, puis y a pas de débouchés ... blabla. Quelle erreur !

Bref, autre job en poche (autre homme au passage), aujourd'hui bien posée, j'ai beau aimer mon métier (je suis secrétaire médicale), j'ai cette sensation de ne pas faire ce que je devrais faire. C'est vrai qu'au quotidien j'aide les gens et on me remercie tous les jours pour ça. Mais je souhaite aider les gens autrement, plus en profondeur. J'ai longtemps vécu avec des personnes alcooliques et dépressives, dont ma mère, que j'ai du protéger et réconforter lorsque j'étais enfant. Cela m'a-t-il marqué au point de vouloir aider toutes les pauvres âmes en perdition ??

En tout cas, aujourd'hui j'espère pouvoir poursuivre jusqu'au bout et comme vous, la peur de l'échec est là, le doute sur mes capacités malgré le soutien des mes amis qui sont convaincues aussi que c'est ma voie, mais je me dis qu'au moins j'aurai essayé et je pense que si je suis vraiment faite pour ça, j'y arriverai d'une manière ou d'une autre. Et merci à tous . Vos témoignages m'ont beaucoup apporté.

Merci pour ton témoignage Carine

Merci, Carine...

Je crois que cette peur de l'échec est présente en chacun de nous. Peur d'être ridicule, de ne pas être à sa place, voire d'usurper une place...

Je crois que pour certains, cela provient d'un excès de culpabilisation enfantine (je l'ai appris sur moi en faisant une thérapie) et on arrive à s'en sortir, même si cela prend du temps.

Je comprends donc très bien ce que tu ressens et ne peux que t'encourager à te lancer dans cette voie qui semble tracée pour toi...

D'ailleurs, je trouve assez remarquable que toutes les personnes donnant leur avis me semblent avoir leur place comme psychologues. Tous nos écrits se rejoignent, même si nos parcours sont différents.
Je trouve ça fascinant (et effarant) de voir à quel point certains ont été contrés dans leur projet et finissent, tôt ou tard, par y revenir, en cumulant parfois boulot à temps plein, famille et tout le reste...

Je vous tire mon chapeau ! Non seulement, parce qu'il y a ces témoignages très personnels mais aussi, parce que vous êtes tous courageux et admirables de vouloir aller au bout de vos rêves...

Je pense sincèrement que c'est ce qui peut faire la différence entre un boulot et une passion...

Merci, merci, merci