étonnement lors d'une demande d'entretien...

Bonjour,

Je me pose actuellement une grosse question sur le fonctionnement universitaire en psycho.

Voilà, mon projet de reprise d'études en psycho a vraiment pris forme il y a quelques mois. Après quelques renseignements pris au SEPAD de Reims via téléphone, j'attends quelques semaines et décide de les recontacter pour savoir s'il est possible de prendre un rendez-vous avec le responsable de la formation, voire un ou deux autres prof' en plus histoire que je ne fasse pas Lille-Reims pour un entretien de 15mn ! (ça fait 200km l'aller : ce n'est pas la mort non plus, mais bon)

Et là, j'ai la magnifique phrase de la personne que j'ai au téléphone : "Vous êtes la première personne à nous demander un tel entretien !"

Je reste sans voix, j'en parle à mes collègues (je travaille en université : mes collègues sont donc pour la plupart prof') et ils me confirment leur étonnement...
Après, il est vrai que demander un tel entretien pour les personnes qui entrent en première année n'est pas très courant ; Cela se faisaint plus pour les maîtrise (Master1) et plus.

Je reste donc dubitatif et voulais donc avoir votre avis...

Je pense que tu as très ben cerné la chose lorsque tu dis :

"Après, il est vrai que demander un tel entretien pour les personnes qui entrent en première année n'est pas très courant ; Cela se faisant plus pour les maîtrise (Master1) et plus."

Je ne connais pas vraiment le système universitaire, ça ne m'étonne pas plus que ça :/

En fait, en Physique, mes collègues ne refusent quasiment jamais un tel entretien. Et d'une certaine manière recevoir la demande d'un étudiant, même de première année, les rassure car cela montre une certaine forme de motivation chez le futur étudiant... D'ailleurs un "étudiant de L1 motivé" est un oxymore chez nous !!!  

Ayant fréquenté la faculté de lettres et sciences humaines, je n'ai jamais entendu de demande pour un tel entretien. On est tellement nombreux dans ces filières et noyés dans la masse, qu'un entretien privé concerne plutôt les masters effectivement.

Merci Alaska ! Tu es la première à sous-entendre que cette demande n'est pas totalement "timbrée" !

Disons que si ça a du mal à passer je leur demanderai en tant que collègue chercheur en université et pas en tant que simple étudiant.   Je sais que les profs sont un peu "communautaristes" voire élitistes dans ce milieu, je leur sortirai donc mes études doctorales et mes "papiers" en dernier recours...

Personne n'a sous-entendu que ta demande était "timbrée" arioch.

Simplement très peu usitée en lettres et sciences humaines.

Ne t'en fais pas Arpège, ce n'était pas un reproche que je faisais même si ça en avait l'air. Pour moi "timbré" est comme "foufou" (qu'on utilise plus affectueusement donc pour un jeune animal).

J'ai reçu une réponse à mon mail. La reponsable de formation m'a indiqué que ce n'était pas dans les habitudes et que vu le nombre d'étudiants en L1 (700 environ il semblerait, mais ça me semble beaucoup pour une première année tout de même), elle ne pouvait accepter. Elle m'a tout de même proposé un entretien téléphonique, et ce de manière très gentille =) . Entretien que j'ai bien évidemment accepté.

En tout cas, je remercie les membres de ce forum pour leur réponse utile et bien avisée.

Bien vu Alaska ! Mais mes mots ne sont jamais "choisis au hasard" (comme ici où j'y utilise volontairement une expression proche de l'oxymore).
En fait, la relation que j'entretiens avec la psychologie en tant que science est trèèèèès particulière et pas du tout récente (même si je ne me lance dans cette aventure que cette année officiellement).

(toujours est-il que votre/ton conseil Alaska est très bien vu et je vais essayer de l'appliquer le plus rapidement possible)

ma réponse en mp si ça ne te dérange pas car trop personnelle...