Et tout compte fait, pourquoi la psycho ?

Oui, c'est vrai ça... On commence à se connaître, sans nécessairement imaginer l'effort ou le courage entrepris pour s'attaquer à la psychologie, domaine relativement complexe...

Alors moi, après un parcours universitaire en dents de scie, ne sachant pas du tout ce que j'avais envie de faire, je me suis arrêtée dans mon parcours scolaire à l'âge de 22 ans.

Et puis, mari, enfants et pas envie de travailler comme secrétaire toute ma vie...

Donc, après réflexion, je me suis lancée le défi d'arriver à obtenir ce diplôme et à répandre autour de moi la bonne parole

Comme je suis particulièrement sensibilisée à la problématique des enfants différents, il se pourrait bien que je m'oriente dans ce domaine... Ceci restant au conditionnel parce qu'il est toujours possible d'avoir des surprises, surtout quand on ne s'y attend pas...

J'espère que ce sujet ne sera pas trop envahissant ou personnel pour vous... Mon but est simplement de comprendre nos parcours atypiques...

déjà pour vos réponses...

De mon coté, j'ai choisi la psycho comme une évidence.
Tout d'abord par le fait que je me rende compte que mon boulot (de comptable^^) ne m'épanouissait pas du tout, je suis en relation avec des clients sans pour autant avoir de vrais contacts "humains" avec eux, j'ai parfois l'impression de n'être qu'une extension de l'administration française...
Et puis ma grand-mère étant atteinte d’Alzheimer, j'aimerai beaucoup étudié ce sujet, et pouvoir apporté plus tard un soutien aux patients et leurs proches. Il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine!
Enfin, petite anecdote qui m'a permis de comprendre que c'était une évidence, j'ai revu une cousine il y a un petit moment, avec qui j'étais très proche étant enfant, et j'étais persuadé qu'elle suivait des études de psycho, en me disant que ça lui correspondait si bien, or j'ai appris qu'elle suivait un cursus d'orthophoniste. J'ai ensuite compris que si j'insistai tant pour la voir suivre des études de psycho, ce n'était pas parce que ça lui correspondait mais plutôt parce que ça ME correspondait. Bref, je raconte un peu ma vie là...mais cette petite remise en question toute bête m'a permis de comprendre que depuis longtemps je souhaitais me diriger vers ce cursus sans oser le faire véritablement (car la psycho est perçue comme une profession sans débouchés, et plutôt mal vu, d'ailleurs peu la recommande!)

Quant à moi, je suis instit depuis 12 ans dans des écoles défavorisées, avec un certain nombre d'enfants qui présentent des troubles du comportement, ont des difficultés d'apprentissage, sont parfois placés en famille d'accueil ou dans des foyers, bref des enfants qui sont en souffrance, qui ont besoin de se reconstruire, d'avoir un avenir. Je travaille depuis des années en liaison avec le RASED, le CMPP, les psychologues scolaires ou autres, et peu à peu a émergé en moi l'envie d'aller un peu plus loin pour les aider, mais plus en tant qu'instit car on travaille avec des classes entières, mais plutôt dans une relation duelle, avec juste l'enfant en demande.

Comme toi, Nathalie, intéressée par les enfants "différents"...
Je suis prof depuis plus de dix ans et je vois passer des tas de gamins (y compris les miens depuis quelques années ) avec des tas de difficultés.
Parallèlement, je suis moi-même en thérapie depuis deux ans et, bien que très contente de l'évolution, je me pose plein de question sur le "pourquoi", le "comment"... alors, plutôt que de harceler ma psy avec des questions, je vais la laisser dans son rôle de thérapeute et aller chercher l'info où elle se trouve
Je me dis aussi que, même si j'adore mon boulot de prof, je ne vais peut-être pas l'adorer pendant les trente ans de carrière qu'il me reste. Une éventuelle reconversion dans quelques années me tentera peut-être... une corde de plus à mon arc ne peut pas me faire de tord

Bref... plein de raisons
Merci, Nathalie, pour l'initiative du post... je n'ai que peu de temps pour le lire mais il me semble que tu "locomotives" bien ce forum

Merci Emilie et Viviane, pour vos réponses...

Merci à toi, Yveline, pour cette réponse...

Je vois que nous avons tous ce petit déclic qui nous emmène vers la psycho...et je trouve ça génial.
Je sens une humanité qui fait plaisir...

Merci pour ce partage très enrichissant !!!

Pour ma part, je n'ai pas envie de changer de métier ni de devenir psy (du moins, je n'ai pas encore eu de "révélation" en ce sens ) J'ai fait beaucoup de bénévolat dans le social avec un public assez divers (notamment handicapés, détenus et anciens détenus) et, au final, j'aimerais mieux comprendre comment l'humain fonctionne. Vaste programme...

J'ai bien essayé d'étudier seule mais c'est difficile car je partais dans tous les sens, trop de sujets m'intéressent en même temps. La perspective de suivre des cours et de préparer un diplôme me donne un objectif bien défini et me permettra (je l'espère) de mieux structurer mes connaissances...

C'est un peu comme ça que je vois les choses aussi, Alaska.
Etudier seule est assez lourd et j'ai aussi envie d'avoir un diplôme qui m'ouvrira, j'en suis certaine, d'autres portes encore...

De toute façon, par les temps qui courent, obtenir un diplôme n'est jamais perdu, cela peut toujours servir ! Et si je ne l'obtiens pas, je n'en ferais pas une maladie, le parcours est parfois bien plus intéressant que l'arrivée en elle-même En attendant, je me fais plaisir... C'est dur de s'installer plusieurs heures devant ses bouquins mais en même temps, une fois plongée dedans, je ne vois pas le temps passer

Pour moi la Psycho était une suite logique dans mon parcours professionnel.
J'ai arrêté mes études assez tôt car à l'époque j'étais dans une situation compliquée.
J'ai ensuite suivi une formation d'auxiliaire de Puériculture et à 19 ans j'ai débarqué sur le marché du travail.
Dès mes premières semaines de travail, je me suis rendue compte qu'il me manquait quelque chose.. Toute la dimension "psychologique" que je n'avais pas abordé durant ma formation..
Mais comment accompagner des enfants en souffrance, des parents qui se posent mille et une question ?? J'ai bien tenté de mettre des choses en place mais en tant que jeune professionnelle, il n'est pas facile de faire changer les "idées" et "pratique" des collègues plus agées surtout quand on arrive dans un équipe ou la communication n'est pas une habitude.
Je tenue 2 ans et puis j'ai dis STOP... c'était pas la vision du métier que j'avais , c'était pas dans ces conditions que je voulais travailler
J'ai donc pris une disponibilité auprès de mon employeur pour passer mon équivalence de bac et j'ai eu la chance de suivre une année de psycho.
Ma décision était prise, c'était pour moi une évidence, il fallait que j'approfondisse les connaissances vues durant cette année.
Pour le moment mon projet n'est pas encore fixé définitivement mais je ne pense pas continuer jusqu'en Master. Je suis très intéressée par une licence Professionnelle: gestion des organisations sanitaires et sociales.
Je me laisse donc le temps de mûrir mon projet!
Pour les deux années à venir ou je vais vivre en Corée du Sud, j'ai comme projet de faire du volontariat dans les orphelinats et j'aimerai (si possible) monter un projet spectacle de marionnette. J'y verrai un peu plus clair à la fin du mois car j'ai une réunion de prise de contact avec les personnes responsables.

En tous cas je trouve vraiment intéressant de lire vos expériences à toutes et de voir la motivation qui reigne sur ce forum.


Manon

à toi, Manon, pour ce partage...

J'ai toujours aimé ce domaine j'avais envie d'approfondir mes connaissances professionnelles que j'avais déjà, c'était dans mon inconscient et l'idée a fait son chemin entre autre lors d'une formation professionnelle : l'une des intervenante était une ancienne infirmière psy qui est devenue psychologue. Il y a aussi tout un aspect perso... Quand je l'ai dit dans mon entourage personne n'a été surpris.

C'est un triple challenge perso ( expatriation, bébé en route et études )aussi de reprendre des études alors même si je pense aux 5ans je serais déjà hyper fière de passer en L2 alors la licence .... mais je suis comme ça je veux tout quand je l'ai décidé :

J'ai déjà un diplôme j'aime mon métier c'est rajouter une corde à mon arc de toute façon.

J'aime beaucoup la psychanalyse, je sais que c'est très peu abordé dans les études ça ne me dérange pas j'aimerais approfondir d'autres concepts pour pouvoir me faire ma propre opinion sur ma future? orientation de pratique?

Je suis aussi intéressée par la victimologie... Pour l'instant ce sont les 2 domaines qui m'intéressent psychothérapie, aide aux traumatisés

Le timing a été favorable pour commencer cette année.

c'est très interessant tout ça!
alors, moi je suis donc assistante sociale...mais l'ambiance au boulot étant tellement merdique, que je ne savais plus si c'était le métier ou l'équipe qui me décourageait... j'ai profité de mon congé parental pour faire un bilan de compétences... j'ai commencé ce bilan en disant que si je devais faire une formation, ce serait quelque chose de court, genre 10 mois... et je termine mon bilan avec un projet de psycho sur 5 ans
en fait pdt le bilan, j'ai pu me rendre compte que tout ce qui m'avait intéressé jusque là, différents domaines etc, tout se recoupait sur la psycho! et là, comme vous, l'évidence... j'ai très peur de me lancer dans tout ça, peur de l'échec.. alors que pourtant j'ai déjà un métier, donc pas de couteau sous la gorge... mais je crois qu'il y a une question de fierté la dedans... quoi qu'il en soit , c'est clair que même si je ne réussi pas, j'aurais appris des choses qui ne pourront que m'apporter un plus dans mon métier

Merci Nehlé et Amélie...

Amélie, je ressens la même chose, tu sais. La peur de l'échec est présente, même lorsque je poste un bête résumé...
Je pense que certains réflexes disparaîtront avec le temps et je compte bien sur cette équipe pour ôter toutes ces ondes négatives...

Bravo à tous pour le courage d'entreprendre des études aussi longues et dans des conditions atypiques... Je suis admirative, sincèrement...

Tout à fait d'accord avec toi Nathalie !

Les peurs et les doutes, on le ressens tous, mais l'enthousiasme et la motivation aussi ! Une fois les petits tracas matériels (problèmes d'inscription et de livraison des puf notamment) passés, profitons de cette année studieuse qui s'offre à nous pour nous épanouir et nous ouvrir d'autres horizons !!!!

La première fois que la psycho m'a attirée je devais avoir 14 ans quand mes parents ont divorcé, j'ai voulu comprendre ce qui se passé dans ma tête.....
Je me souviens mon père me disait c'est des conneries tout ça, les maladies sont physiques ou alors on est pas malade ! l'ignorant !!!
Puis j'ai connu une descente aux enfers, et c'est qd on a touché le fond que l'on remonte,
à 16 ans je suis hébergé par mon petit ami et poursuit mes études jusqu'au bac G (le bac poubelle) et je travaille pour m'assumer, j'ai la chance de valider un bts assistant de direction et je rentre ds l'administration (pas mon genre du tout, voilà mon esprit, ma créativité et mon ambition en prison !!!!)
je me mariej'ai 3 enfants dont un devenu différent suite à un accident de route.
Et encore je veux comprendre comme à 14 ans pourquoi ?
qui peut mieux me comprendre que moi même ? personne - donc instruit toi et repond toi même aux questions de ta vie et de celles de tes enfants => voilà ce que je me suis dit ! donc L1 psycho
J'avoue que peu de personnes me comprennent et mon mari pense à une lubie (et pense qu'il est mieux que je reprenne des études plutôt queje le trompe ! lol)
on verra bien je ne sais pas encore si j'irai au bout pour l'instant mon objectif est la L1 et advien que pura.....

Quels témoignages Vus êtes toutes courageuses et même si certaines ne sont pas comprises ailleurs ici au moins on se comprend et on s'épaule

Bon allez je me lance, j’avoue j’ai hésité avant de vous expliquer le pourquoi du comment.

Mais bon vu qu’il semble que je sois le seul garçon sur le forum à commencer la L1 à l’IED, je dois montrer l’exemple.

En ce qui me concerne, les sciences sociales, dont la psycho m’ont toujours intéressée. Je suis dans cette filière depuis que j’ai 15 ans.

A la fin de mes études secondaires (ou BAC pour les français), je voulais entamer des études en Psycho, mais je ne me sentais pas assez mûr pour le faire.
J’ai donc entamer des études en communication sociales (géniale comme études, ceci dit).

J’avais prévu de continuer mon cursus à la fin de mes études en COMMU. Malheureusement, les aléas de la vie et certains choix que j’ai posé ont provoqués un véritable séisme dans mon univers familial. Sans renter dans les détails ( ça viendra bien assez tôt croyez-moi), je devais trouver un logement dès la fin de mes études, et donc un boulot.
J’ai trouvé et ça fait 10 ans que je travaille.
JE bosse dans une administration, mais une grosse administration. (=/- 4000 personnes)

Il y a environ deux ans, je suis passé sous-directeur d’un gros services. Malheureusement, le management et ma hiérarchie ne m’ont pas fait que du bien.

Résultat des courses, en juillet de l’année passé j’ai fait un BURN-OUT.

Pour ceux qui s’y connaissent ou qui s’y intéressent, j’étais à l’échelon 7 sur l’échelle de Maslow, autrement dit un burn-out profond, on ne va pas plus loin sur cette échelle.

Je suis resté pendant 8 mois à la maison, les débuts ont été incroyablement difficiles. Il y a un an, je pensais même ne jamais m’en sortir.

Pour finir, je commence à voir le bout du tunnel, mais mon retour au boulot s’est soldé en février par un arrêt de mon stage de sous-directeur et la mutation dans un autre service… mais toujours avec les mêmes personnes au-dessus. Je précise que normalement un dossier médical demandait mon changement de département. Ca a été bloqué.

Voilà pour le tableau.

Durant toute cette période, j’ai énormément réfléchi à ce que je voulais faire, ce qui m’intéressait. J’ai été suivi pendant un moment pas un cellule spécialisée dans le stress et le burn out.
L’évaluation de cette période et de mes envies professionnelles, je me suis remis en cause.
Je voudrais réellement devenir psychologue thérapeute (ce que je voulais déjà il y des années, sans oser le faire).

Le coté thérapie me touche beaucoup car je suis quelqu’un d’hyper social.
En dehors de cet aspect thérapie, je voudrais me spécialiser dans les questions de stress post-traumatiques, burn-out et développer des méthodes pour que les gens puissent récupérer.
Un peu la méthode « regarder on peut s’en sortir ».

LE fait est que j’aurais pu m’installer comme psychanalyste, profession non protégée en Belgique. Je ne voulais pas faire le charlatan, mais réellement me former à la psychologie pour me lancer là-dedans.

C’est un sérieux challenge pour moi, je me confronte à ma motivation, à ma peur de ne pas y arriver et surtout, séquelle du burn-out oblige, j’ai des problèmes de mémoire (Je pense que je vais beaucoup rire avec psycho cognitive sur les mécanismes de la mémoire).

Voilà pourquoi ces études sont si importantes pour moi et pourquoi la réussite me tient à cœur. Ce sera une revanche contre ce qui s’est passé, ça me permettra de me dire que j’ai réussi à passer tout ça et avoir transcender cette pu*** de période pour en sortir plus grand et transformé.

Enfin, pour ceux ou celles qui le souhaitent, si vous avez besoin d’infos sur le burn-out, n’hésitent pas, je suis (vraiment) devenu un expert, j’ai beaucoup lu sur le sujet.

Voilà, vous savez maintenant mes motivations profondes pour lesquelles j’ai entrepris ces études. J’espère un changement professionnel dans un domaine qui m’apportera bien plus que ce que je fait actuellement, ça représente un énorme challenge pour moi.

Ca me fait vraiment très très bizarre d’avoir partager ça avec vous

Merci de m’avoir lu.

Merci pour ton témoignage Gérald... Je pense que je reviendrais plus tard vers toi pour le burn out,par contre j'ai des questions pas rapport à la psychanalyse mais je te les poserais en MP pour ne pas être trop HS ici si tu le veux bien évidemment

pas de souci Nelhé

Et bien, Gérald...
Je suis touchée par ton témoignage.
Je suis sensible à cette question de burn-out, en ayant subi un moi-même il y a deux ans maintenant...
Je te comprends dans ton parcours personnel, crois-moi.
Bien sûr, nous n'en savons pas encore assez les uns sur les autres mais je rencontre les mêmes désirs, les mêmes peurs, les mêmes motivations.

Je me rends compte à quel point l'humain est central dans notre démarche. Personne ne parle d'argent, de plan de carrière...
Il s'agit d'une aspiration profonde, née d'une douleur, d'un choc, d'un traumatisme...

Je suis touchée car tu as ouvert ton coeur et accepté de partager cela avec nous. Merci pour ta sincérité...

"Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui."
Jean de La Bruyère

Ce proverbe est là, juste parce que je crois qu'il nous correspond...

Je suis également très touchée par ton témoignage Gérald....
Je pense que nous avons tous quelque chose qui nous ramène à la psychologie....
J'ai également fait un burn out l'année dernière et c'est celà qui m'a permis de voir les choses autrement.... Car après des années d'anorexie et de dépression, il était temps que je pense un peu à moi et à ce que je voulais vraiment....
Je pense que par notre vécu nous pouvons tous apporter un plus à toutes les personnes en difficultés.
Je ne voulais pas raconter ma vie sur le forum, mais il y ici une ambiance qui fait qu'on se sent bien et qu'on peut oser se raconter.
Nous avons tous une force en nous qui nous permettra d'y arriver!

On l'aura notre L1, On l'aura!!!!

Merci
comme je disais ca me fait bizarre d'en parler avec des "inconnus"
mais je me dis que comme ça vous comprenez mieux pourquoi je veux vraiment réussir ce projet

et très certainement que je travaillerez sur des sujets proches durant le cursus

Manonp, je suis entièrement d'accord avec toi. Il y a quelque chose de spécial, sur ce forum. Une sincérité, je pense. Et selon moi, elle n'est pas factice...

Gérald, je te rassure : ça fait bizarre aussi de se raconter autant à des "inconnus" mais dont, finalement, on se sent plus proche parce qu'on a des failles et que nous osons en parler, sans peur d'être jugé.

Le respect est présent, de même que la volonté d'être soi. Tout cela n'est pas toujours de mise dans d'autres types de rapports virtuels...

Ici, il y a une poudre d'étoile qui est passée par là et qui illumine ce forum de nos expériences de vie...
On apprend la grossesse de l'une, le changement de boulot de l'autre, l'achat de maisons... Bref, des évènements qui prennent une dimension importante ici...

Difficile à expliquer mais j'imagine que tout le monde me comprend (enfin, je l'espère)

bonjour a tous !

Gerald, merci pour ton témoignage : juste une précision, je suis aussi un garçon et aussi sur le forum

En ce qui me concerne, j'exerce actuellement une profession médicale uniquement "organique" et je me suis senti un peu frustré et démuni de ne pas pouvoir apporter de soutien et d'aide sur l'aspect psychologique des souffrances rencontrées.

A titre personnel, je suis en analyse depuis fort longtemps et mon cheminement aidant, je me suis aussi rendu compte que l'aspect analytique des psychothérapie était vraiment quelque chose qui me passionne...

Mon projet est de pouvoir consulter en tant qu'analyste quelques jours par semaine pour associer mes deux métiers...

Je sais que ce ne sera pas facile mais je ne pouvais pas renoncer sans essayer....

Voila en ce qui me concerne...

:-)

Merci Seb pour ton témoignage...

On a donc 2 "p'tits gars" si je ne me trompe pas ,

Je suis d'accord avec vous, l'ambiance est particulièrement positive, mais c'est ça la psy on parle on parle Vivement une conférence skype

Nat' j'aurais pas pu mieux le dire.
Ce forum est vraiment particulier, on s'y sent bien, et on a envie de paratger, échanger...et finalement c'est assez rare!
Je suis vraiment contente d'être parmi vous

hey Seb, ( je suppose que c'est Seb)

Ben on va être chouchouter avec toutes ces femmes ( je me baisse pour éviter la claque)

Content quand même de ne pas être le seul

Vous avez tous très bien résumé la situation. L'ambiance est particulière, chaleureuse, on se sent bien ici. Et vos histoires sont toutes très touchantes. Ça fait bizarre de voir tout le monde se livrer comme ça et en même temps ça paraît presque naturel.

Moi, pour ma part, j'ai choisi la psycho parce que j'ai été entourée de beaucoup d'enfants en souffrance. Un de mes cousins à été enlevé par sa mère et on ne l'a revu que trois ans plus tard. Complètement dévasté d'avoir été arraché aux siens sans pour autant comprendre ce qui s'était passé. J'ai aussi vu un autre cousin, vraiment très proche, se retrouver seul, du jour au lendemain. Il n'avait ni frère, ni soeur, ne connaissait pas son père, et sa mère est décédée alors qu'il était jeune. Beaucoup autour de moi ont aussi souffert de divorces. Et j'avoue que je me sentais très mal face à toutes ces situations. Je ne comprenais pas pourquoi moi j'avais une famille heureuse alors que d'autres n'avait pas cette chance.

Et à travers toutes ces histoires, je me suis toujours demandé pourquoi certains y survivaient et se battaient malgré les dures épreuves qu'ils avaient subi. Et pourquoi d'autres sombraient et ne s'en relevaient jamais.

J'ai longtemps hésité avant de choisir psycho. Mais instinctivement, ça a toujours été ce que je voulais vraiment faire. Je pense que je m'orienterais plus vers la psychologie de l'enfant. Mais j'ai énormément peur de l'échec. J'ai beaucoup douté avant de m'inscrire. De peur de ne pas y arriver. Sûrement parce que c'est vraiment ma voie, et que l'échec me ferait vraiment de peine.