quand on est psychologue, face à un patient, croyant ou pas, nos convictions personnelles n'ont pas à venir remettre en question les convictions et "la vérité" de l'autre. cela vient surtout répondre à la question de la religion qui est, à mon sens, une conviction personnelle indiscutable.
concernant la science, je pense qu'on peut dans le cas où par exemple quelqu'un penserait quelque chose d'erroné, pouvoir le corriger en lui expliquant en quoi il fait erreur etc, mais sans que cela vienne remettre en question son adhésion ou non aux théories auxquels il croient ou pas.
exemple comme ca venu de nulle part : quelqu'un a un cancer, et refuse de suivre une chimio sous je ne sais quel pretexte. c'est son droit, et on a pas le droit de remettre en question son refus, en revanche, si le prétexte qu'il donne n'est pas fondé, je pense que c'est un point que tu peux aborder avec lui. s'il doit changer d'avis, il le fera parce que la discussion lui aura fait adopter un autre point de vue. pas parce que tu lui auras dit : non, la chimio c'est bien faut la suivre !
tu vois où je veux en venir ?
nous, comme psy, on a aucun droit de remettre en question les convictions religieuses et scientifiques des gens.
comme quelqu'un qui croit en la médecine chinoise, et qui refuse la médecine occidentale. tout notre savoir n'est que relatif. parce qu'on est bercé dans une société qui nous fait "croire" qu'une médecine est meilleure ou plus efficace que l'autre. mais en soi, rien n'est certain. et notre médecine n'est efficace que sur nos maladies "occidentales", et on ne peut affirmer que l'une vaut mieux que l'autre.
d'autant qu'il y a des tas de facteurs psychosociaux qui entrent en jeu à coté de ca et qui font que définitivement, le patient a une vérité, que nous n'avons pas le droit de remettre en question sous le jour de nos propres "croyances/savoirs"